fractures numériques

Les sociologies de la fracture numérique

source : journals.openedition.org/questionsdecommunication/4390

sociologie-visuelle-pietteLe point sur les sociologies de la “fracture numérique” : D’abord il y a les études portant sur le taux d’équipement et les fréquences d’usage (niveau de vie, d’éducation, implantation géographique, âge, etc.) mais qui ne s’interrogent pas sur leur propre utilitarisme (“développant les infrastructures, en imposant la dérégulation et en vantant les mérites de la compétitivité”).

Puis ces Etudes sur la sociabilité ordinaire de l’individu comme déterminant de son utilisation d’Internet (résistances, abandon, sur-utilisation) : “Ces recherches ont l’intérêt de montrer qu’un bas niveau de vie ou un faible capital scolaire n’impliquent pas systématiquement des pratiques moins fréquentes ou moins sophistiquées“.

Enfin ces sociologies focalisant sur l’idée que la variété des usages répond “d’abord à des logiques sociales cadrées par les habitus des usagers qui conforment largement leurs pratiques à l’organisation sociale” (i.e reproduction sociale).

Pratiques des hypomnemata à l’age du numérique

Qualitativement des fractures numériques resultent des TIC en tant que prothèses de nos sens, ou de notre mémoire (d’hypomnemata), ayant des effets différents sur les individus. Sociologie des actants.

 

Originally posted 2018-07-20 17:30:12.